NON
« Les personnes en formation actuellement garderont leur système« , indique David Clarinval. « Par contre, nous constatons que certaines personnes qui entrent en formation ne l’achèvent pas. 10% des personnes dans certaines parties du pays ne s’y inscrivent – sans les suivre – que pour pouvoir garder l’accès aux allocations de chômage.«
« Nous voulons donc supprimer les abus et permettre à qui voudra faire une formation pendant les deux années de chômage de le faire. »
« Et pour les formations longues, comme les soins infirmiers ? C’est un métier en pénurie« , réagit la députée fédérale Karine Lalieux (PS). « Ceux qui sont aujourd’hui à l’école et qui se sont engagés dans un plan auront une période de transition pour achever leur formation« , réplique David Clarinval. « Mais si vous voulez étudier un métier, c’est quand vous êtes étudiant qu’il faut le faire.«
Une réponse qui fait bondir la députée. « Et si vous n’avez pas eu l’occasion de le faire ?« , réagit-elle. « Je connais plein de gens qui ont suivi des études en cours du soir pour se réorienter, tout en travaillant. Ce n’est pas au chômage de payer de nouvelles études de longue durée aux gens. Par contre, celles et ceux qui veulent faire des études de courte durée de moins de deux ans pour se réorienter, la période de deux ans leur permettra de le faire« , conclut-il.