Ce passage en Belgique, David Hallyday en a d’ailleurs fait l’un des points d’orgue de sa tournée. Éternel amoureux de ce plat pays qui est le nôtre où se meut une énergie musicale des plus singulières, ce n’est pas sans un petit sourire en coin que celui-ci nous en parle :
» J’aime la Belgique déjà parce que j’y ai des affinités de sang même si je n’ai pas grandi ici. J’ai beaucoup de potes belges et je trouve qu’il y a une bonne humeur malgré la météo maussade. C’est un peuple qui est très joyeux et surtout, qui a une culture très belle musicale. Ce qui est très agréable pour un musicien. J’adore jouer devant ce public parce que je sais que c’est un public de connaisseurs. Vous produisez de très beaux artistes et c’est aussi grâce à cette culture qui est très riche musicalement « .
On ne peut d’ailleurs pas lui donner tort tant la scène musicale belge regorge d’innombrables artistes en tous genres tous aussi singuliers et généreux les uns que les autres. Un paysage artistique fort qui s’accompagne également de somptueux studios d’enregistrement. Ce n’est donc pas sans surprise – quoi que -, que David Hallyday est venu donner vie à ces nouveaux morceaux au légendaire studio ICP, niché au cœur de la capitale.
En parlant de surprise… La sienne, David Hallyday a par ailleurs voulu la dédier aux nombreuses mains qui font de ce studio, le mythe qu’il est aujourd’hui en leur remettant le disque d’or reçu plus tôt pour ce même album.
« Chez ICP, il y a un choix d’instrument énorme ! On va se servir comme dans un grand magasin de jouet. Ils ont une amplitude d’instruments phénoménale. Que ce soit dans les guitares mais aussi les amplis de guitares ! Il y en a des années 50, des années 60, 70. Selon le son qu’on a envie d’avoir sur l’album, on peut aller piocher les instruments dont on a besoin pour donner cette couleur à la musique qu’on a envie de faire. Puis les gens y sont tellement sympathiques. C’est un incroyable studio ».