Le Parlement européen fait face à un nouveau scandale de corruption et d’ingérence. Un peu plus de deux ans après l’éclatement du » Qatargate « , une opération menée ce matin par la police belge révèle l’existence d’un autre dossier : des personnes influentes au sein de l’organe parlementaire, comme des députés et des assistants, auraient poussé les intérêts du géant technologique chinois Huawei auprès des cercles européens, en échange de diverses faveurs.
Après plusieurs mois de recherches discrètes, les policiers fédéraux ont mené ce matin plusieurs perquisitions, à la recherche de matériel et documents, selon les informations de la RTBF.
Le parquet fédéral confirme la tenue de 21 perquisitions dans un dossier de corruption, blanchiment, faux et usage de faux. Le parquet se refuse néanmoins à confirmer une quelconque implication de Huawei. Les policiers sont intervenus à Bruxelles mais aussi en Wallonie et en Flandre. Des opérations ont également été menées au Portugal.
La RTBF n’a pas connaissance d’élus belges visés à ce stade des investigations.