Une révolution pour beaucoup
A la Banque Nationale, on ne télétravaillait quasi-pas avant la pandémie, principalement pour des raisons de sécurité et de protection informatique. « C’est sans doute le seul point positif du Covid », poursuit Siska D’hoore. « C’était un accélérateur de l’acceptation et de l’adaptation du travail hybride et du télétravail. En une semaine, on a basculé en télétravail. On a dû apprendre Teams et les réunions à distance, apprendre à traiter les documents par écrans interposés. On y est parvenu et on l’a maintenu, sauf dans certaines fonctions où c’est impossible, comme le traitement des billets de banque. On ne reviendra pas en arrière. »
Chez AG Insurance, les 4800 travailleurs ont tous quitté les bureaux lors du confinement. Et quand ils sont revenus, après plus d’un an, ils ne se sont jamais tous retrouvés sur place en même temps. Selon Laurence Gijs, la porte-parole : « Le Covid a changé notre manière de travailler : on a basculé vers le mode hybride depuis, avec 2 jours de travail en présentiel obligatoire par semaine. Comme il y a moins de monde, on a complètement repensé l’organisation de nos bureaux qui sont plus lumineux, permettant plus de connexions entre les membres du personnel. Il y a des espaces de collaboration, des espaces de brainstorming, beaucoup plus de confort visuel et acoustique. On veut vraiment que le bien-être soit au centre de nos bureaux, aussi physiquement pour nos collaborateurs. »
D’ailleurs, AG Insurance et la Banque Nationale, vont se séparer de plusieurs bâtiments car ces entreprises n’ont plus besoin d’autant de place.