Du côté de l’enseignement obligatoire, primaire et secondaire, la ministre Glatigny a déjà prévu de limiter le nombre de circulaires adressées aux directions d’école. « Avant 2020, on avait 448 circulaires par an, sachant qu’il y a 180 jours ouvrables dans les écoles« , rappelle Valérie Glatigny (MR), ministre de l’Education. « On a fixé un objectif de 100 circulaires. On tient le cap puisqu’on est à 62 circulaires, c’est le nombre au 14 mars« , précise la ministre.
Les plans de pilotage pour les écoles et les directions seront, eux, revus en 2026. « L’objectif, c’est d’aller à l’essentiel. Quelles sont les forces ? Quelles sont les faiblesses dans le plan de l’école ? Quel est le plan d’action ? Quelles sont les ressources qu’on va mobiliser ?« , explique la ministre.
Il est aussi prévu de simplifier la vie des parents et des élèves lorsqu’il s’agit d’échanger des informations. « Vous pouvez avoir plusieurs occasions de rentrer les données pour votre enfant, que ce soit pour les repas de 12 heures, que ce soit pour l’inscription, que ce soit pour une participation à un voyage scolaire. L’idée, c’est de rentrer une seule fois les données« , explique Valérie Glatigny. Cette réforme devrait être lancée en 2025.
Il est aussi question de créer un espace numérique pour chaque élève où seront consignés différents éléments tels que les bulletins, les diplômes, ou les aménagements raisonnables pour les élèves à besoins spécifiques. Il devrait être lancé « encore avant la fin de l’année« , espère la ministre.
Enfin, en matière de gestion du paiement des salaires des enseignants, la réforme de la plateforme de traitement de ces salaires est planifiée devrait être lancée en 2025 pour être achevée en 2031. Il s’agit d’un « projet de système informatique pour gérer la paie et la carrière des enseignants », explique Valérie Glatigny. C’est « un peu le monstre du Loch Ness » du monde de l’enseignement, reconnaît la ministre. « C’est très difficile à construire et on a plusieurs décennies de retard pour créer ce système informatique qui va enfin permettre de gérer la paie des enseignants« , précise la ministre.
Toujours en ce qui concerne l’enfance en Fédération Wallonie-Bruxelles, une réforme de « l’Acceuil Temps Libre » est lancée. « L’objectif, c’est de renforcer la transversalité entre les trois secteurs, les centres de vacances, les écoles de devoirs et l’accueil extrascolaire« , explique Valérie Lescrenier (Les Engagés), ministre de la Petite Enfance en Région Wallonne et de l’Enfance et de la jeunesse en FWB. « On voudrait, pour ces trois secteurs, pouvoir disposer d’une réglementation unique. Et ce à partir de 2026« , précise la ministre.
En matière d’aide à la jeunesse, il est prévu de permettre aux services agréés et aux familles d’accueil « de récupérer directement les interventions de la de la mutuelle lorsqu’ils ont, lorsqu’ils engagent des frais au bénéfice des jeunes qu’ils encadrent et quand ces frais sont fournis par un prestataire de soins qui ne pratique pas le tiers payant« , explique Valérie Lescrenier, rappelant qu’il est souvent difficile pour les familles d’accueil de récupérer aujourd’hui ces montants. « Tout ça devrait être automatisé à partir de 2026« , selon la ministre.