La maladie de Parkinson se caractérise par la disparition des neurones producteurs de dopamine. Un des enjeux, c’est d’en fournir par prise médicamenteuse. Les traitements classiques accordent une grande importance au délai entre les prises, comme l’explique la docteure Marie-Céline Duray, neurologue spécialiste du sommeil et de Parkinson à la clinique Saint-Pierre d’Ottignies : « Les traitements de première intention sont des comprimés qui permettent d’augmenter la dopamine circulante. Leur efficacité diminue après quelques heures, ce qui nécessite une grande rigueur d’une prise à l’autre. Sans quoi, le patient souffre physiquement et moralement. Cela nuit à la qualité du sommeil, qui est déjà perturbé par la maladie en tant que telle. En ce sens, le changement d’heure est un peu compliqué à gérer. «
Ainsi, le traitement le plus classique agit en une demi-heure. Il atteint son pic d’efficacité après une à deux heures. Avant de diminuer progressivement pour ne plus être efficace du tout au-delà de quatre heures.
Il existe des médicaments à longue durée d’action depuis quelques années. Jusque-là, ils étaient efficaces toute la journée. « La stimulation cérébrale profonde et les pompes intra-intestinales font partie des méthodes qui permettent de maintenir un taux élevé de dopamine tout au long de la journée. Ce sont des traitements assez lourds. Depuis six mois, un tout nouveau traitement offre de très bons résultats. »