L’étude a ainsi évalué l’ajout du médicament Nivolumab ou d’un placebo à la chimiothérapie dans la phase préopératoire. La réponse des patients au traitement a ensuite été évaluée.
Lorsque l’immunothérapie a été ajoutée à la combinaison de chimiothérapie et de l’opération, le taux de guérison a augmenté à 25%. En présence de cellules immunitaires dans la tumeur, ce chiffre s’élevait même à près de 45%. Sans immunothérapie, le taux de guérison est de 14 à 20%. L’ajout de Nivolumab a donc doublé le nombre de patients dont les tumeurs ont complètement disparu après le traitement.
« Plus les patientes ont de cellules immunitaires (également appelées TIL ou lymphocytes infiltrant les tumeurs, NDLR) dans leur poitrine, plus le taux de guérison en combinaison avec l’immunothérapie est élevé« , souligne encore le ZAS dans un communiqué. Le pourcentage pourrait même atteindre les 70% en présence de très nombreuses cellules immunitaires. Et à cette condition que la tumeur elle-même contienne de nombreuses cellules immunitaires.