L’homme, se montrant volontiers énergique et volontaire à notre micro, veut donc remettre le pied et l’étrier, remonter en selle et lancer un nouveau parti. Le nom du nouveau bébé politique sera dévoilé à la mi-avril, précise-t-il. L’objectif : en « ce moment crucial de l’histoire de Bruxelles et de la Wallonie, faire respecter la voix des Bruxellois qui méritent mieux que le marasme actuel. Il n’y a aucune raison de se résigner, il y a une voix de l’espoir : celle de se faire respecter par une simplification drastique ».
Pour lui, Défi (parti qu’il a lui-même fondé), ne répond plus à ses attentes : « Malheureusement, ce parti n’a plus de boussole, il part en quenouille »
Et de pointer du doigt les récentes déclarations sur la N-VA (« comme si la N-VA avait changé« ). Il revient aussi sur une récente photo où le Premier ministre pose en compagnie de personnalités de l’extrême-droite européenne : « Quand je découvre que Monsieur De Wever va poser avec Madame Marion Maréchal-Le Pen, sur une photo avec une partie de l’extrême droite européenne, et qu’il n’y a pas beaucoup de réactions francophones, en ce compris parmi les partenaires francophones de la majorité fédérale, je me dis qu’il y a un abaissement« , a-t-il poursuivi.
Mais ça ne signifie pas pour autant le retour du FDF ? « Une autre époque ». Non, « ce qui est en jeu c’est la prospérité économique de Bruxelles. Si Bruxelles n’a pas, par elle-même, la volonté d’avoir un projet d’excellence, si on ne change pas profondément notre gouvernance alors on va s’enfoncer dans la dépendance envers une Flandre nationaliste qui ne voudra jamais du bien ni aux Wallons, ni aux Bruxellois ».
Ce parti (Défi) n’a plus de boussole, il part en quenouille
