Mais cet objectif a un coût : près de 4,5 milliards d’euros cette année et 17 milliards d’euros d’ici la fin de la législature. « Dans un premier temps, des opérations peuvent être faites rapidement (par exemple, des ventes d’actifs appartenant à l’Etat belge, ses « bijoux de famille »), mais dans un second temps il va falloir rediriger des budgets. Il y a des budgets que l’on utilisait avant, pour certaines politiques, que l’on va devoir rediriger pour préserver notre sécurité, qui est quand même la base de notre bien-être« , estime le président libéral.
Autrement dit, mettre sur la table des réformes qui n’ont pas encore été négociées « à tous les niveaux de pouvoir« . « On ne peut pas trouver 4,5 milliards d’euros en structurel, si on fait des ‘one shot’ chaque année.«
Est-ce que l’État doit continuer à financer des allocations familiales quand on a plus de quatre enfants ?
« Aujourd’hui, nous avons un État qui intervient dans chaque étape de votre vie. Il va falloir que l’État désinvestisse un petit peu des éléments qui sont des ‘effets d’aubaine’. On le fait au niveau régional, on le fait au niveau communautaire, on doit le faire au fédéral. Est-ce qu’on doit continuer à financer des allocations familiales quand on a plus de quatre enfants ? Est-ce que l’État doit assumer systématiquement nos choix personnels ? Ce sont de vraies questions« , illustre-t-il.