Les autorités iraniennes ont exécuté au moins 31 femmes en 2024, selon un rapport d’Iran Human Rights (IHR) publié lundi 6 janvier. Il s’agit du nombre le plus élevé depuis que l’organisation non gouvernementale a commencé à enregistrer le recours à la peine de mort dans le pays islamique. République d’Iran en 2008.
C’est ce qu’a prévenu l’AFP.
« L’exécution de femmes en Iran révèle la nature brutale et inhumaine de la peine de mort et montre à quel point la discrimination et les inégalités entre les sexes sont ancrées dans le système judiciaire iranien », a déclaré Mahmoud Amiri-Moghaddam, directeur d’IHR.
L’IHR, basée en Norvège, a recensé 241 femmes exécutées entre 2010 et 2024, dont 114 pour meurtre et 107 pour meurtre. médicament-les délits liés. « De nombreuses femmes exécutées pour meurtre ont été victimes de violences domestiques ou d’abus sexuels, agissant par désespoir », a déclaré IHR.
La loi islamique de la vengeance pratiquée en Iran, connue sous le nom de qisas, stipule qu’un meurtre doit être « payé » par la perte d’une autre vie, à moins que la famille de la victime ne pardonne ou n’accepte une compensation.
Cette règle signifie que « le système judiciaire iranien considère rarement la présence de violence domestique comme une circonstance atténuante », selon l’Iran. Droits de l’homme.
Les militants des droits humains sont généralement préoccupés par le nombre croissant d’exécutions en Iran, soupçonnant les autorités islamiques d’utiliser la peine de mort pour semer la peur dans la société, notamment après les manifestations de 2022-2023.
Photo d’illustration par Peyvand Pezeshki : https://www.pexels.com/photo/ghazvin-grand-bazaar-27309612/
Publié à l’origine dans The European Times.