Personnel du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) et le Service de lutte antimines des Nations Unies (UNMAS) a mené une évaluation en début de semaine dans les sites de fortune de Yaffa et d’Al Somud, où vivent plus de 190 familles.
Plusieurs personnes auraient été blessées par une frappe aérienne vendredi et l’équipe a été témoin de la destruction de dizaines de tentes sur les deux sites, et de nombreuses autres endommagées.
Les infrastructures essentielles, notamment les systèmes d’eau, d’égouts et d’énergie solaire, ont été touchées et trois espaces d’apprentissage ont été endommagés.
Protéger les civils à tout moment
Les partenaires humanitaires ont fourni une assistance aux familles touchées, notamment du matériel d’abris d’urgence, des articles non alimentaires ainsi qu’une aide alimentaire, tandis qu’un autre partenaire s’est mobilisé pour fournir des services d’eau et d’assainissement.
« Alors que les hostilités se poursuivent à Gaza, nous soulignons une fois de plus que les civils doivent être protégés à tout moment et que leurs besoins essentiels à leur survie doivent être satisfaits. » dit M. Dujarric, s’exprimant lors de son point de presse quotidien depuis New York.
Les efforts humanitaires au « point de rupture »
Cette évolution intervient alors que le coordonnateur humanitaire de l’ONU, Tom Fletcher, prévient que les efforts d’aide à Gaza, déjà en difficulté, se heurtent à des obstacles de plus en plus nombreux.
« La réalité est que malgré notre détermination à fournir de la nourriture, de l’eau et des médicaments aux survivants, nos efforts pour sauver des vies sont au point de rupture », a-t-il déclaré dans une déclaration publié lundi.
Il a noté qu’il n’y a pas d’ordre civil significatif dans la bande de Gaza et que les forces israéliennes ne peuvent ou ne veulent pas assurer la sécurité des convois humanitaires.
M. Fletcher a réitéré son appel aux États membres de l’ONU pour qu’ils insistent pour que tous les civils et toutes les opérations humanitaires soient protégés.
Publié à l’origine dans The European Times.