En tant que gestionnaire immobilier de l’État fédéral, la Régie des Bâtiments est chargée d’offrir un environnement de travail de qualité aux services publics fédéraux et de préserver le patrimoine architectural et historique de l’État belge.
Le fonctionnement de la Régie des Bâtiments en 2023, c’est aussi 839 collaborateurs et collaboratrices, dont 73 nouveaux et nouvelles collègues, 884 sites de bâtiments à gérer répartis sur quelque 7,3 millions de m² et 1 105 marchés publics publiés.
En 2023, de nombreux projets ont été lancés (par exemple la restauration des façades du Palais de Justice et du Palais royal à Bruxelles) ou se sont achevés (par exemple l’inauguration du nouveau centre de formation pour la Police fédérale à Jumet et du Palais de Justice Britselei à Anvers). La Régie des Bâtiments a aussi contribué significativement à la préparation de la Présidence belge du Conseil de l’Union européenne au travers de différents travaux de restauration et de rénovation dans le Palais d’Egmont, le Résidence Palace, la Chancellerie et la résidence du Premier ministre.
La Régie des Bâtiments a également continué à investir dans les infrastructures pénitentiaires, par exemple par le lancement des travaux pour la nouvelle prison à Anvers, l’ouverture d’un nouveau centre de détention à Forest et la réouverture de la prison d’Ypres après sa rénovation.
En ce qui concerne le Plan national Énergie-Climat, la Régie des Bâtiments a également déployé des efforts considérables en 2023, par exemple par l’application de mesures énergétiques à ses nombreux projets de construction et de rénovation, l’installation de panneaux photovoltaïques, le remplacement d’éclairages vétustes par un éclairage LED, la réalisation d’audits énergétiques pour ses bâtiments, etc.
Enfin, les résultats du plan d’économie d’énergie dans les bâtiments publics fédéraux, mis en place à la suite de la crise énergétique, étaient très encourageants : les services publics fédéraux ont réduit leur consommation d’électricité et de gaz naturel de pas moins de 10 % et 15 % respectivement, ce qui représente une économie annuelle de quelque 20 millions d’euros.