Les Philippines sont une république dans laquelle le président est le chef de l’État, le premier ministre et le commandant en chef des forces armées.
L’actuel président des Philippines, Marcos, a remporté les élections de 2022 grâce à sa promesse de légaliser le divorce.
Cet archipel catholique est le seul pays au monde – avec le Vatican – à interdire cette pratique. Mais deux ans après son élection, cette promesse électorale n’est toujours pas tenue.
Un projet de loi a été déposé au Parlement et doit être adopté d’ici 2025. Son adoption équivaudrait à une révolution dans ce pays ultra-conservateur, où l’Église catholique détient encore une grande influence.
Le Congrès bicaméral du pays comprend un Sénat (la chambre haute, dont les membres sont élus au niveau national) et la Chambre des représentants (la chambre basse, dont les membres sont élus par districts). 24 sénateurs sont élus pour un mandat de 6 ans, la moitié étant remplacés tous les 3 ans. 250 représentants de la Chambre des représentants sont élus pour un mandat de trois ans.
Pour des dizaines de milliers de couples souhaitant se séparer, la promesse d’une légalisation est source de grands espoirs. Jusqu’à présent, la seule solution pour eux est d’obtenir une « annulation de mariage », une procédure qui peut prendre plusieurs années et coûter parfois plus de 10 000 dollars.
Les femmes qui ont été maltraitées physiquement et mentalement pourront enfin se séparer officiellement de leur mari violent. « Pour certains d’entre eux, c’est une véritable libération », affirme un reportage de « France24 ».
Photo d’illustration du studio Cottonbro : https://www.pexels.com/photo/person-in-white-long-sleeve-shirt-and-black-pants-4098230/
Publié à l’origine dans The European Times.