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La persécution à laquelle est confrontée la communauté musulmane Ahmadiyya au Pakistan

Introduction Pendant une période, le Ahmadiyya musulman La communauté pakistanaise a enduré des persécutions et des préjugés malgré la garantie constitutionnelle de la liberté religieuse dans le pays. La situation s’est récemment aggravée, avec des factions extrémistes telles que Tehrik-e-Labaik (TLP) attisant l’animosité et l’agression envers les Ahmadis. L’oppression a atteint un point tel que de nombreux Ahmadis sont obligés de fuir le Pakistan pour assurer la sécurité de leurs familles et pratiquer librement leur religion. Des organisations comme le Comité international des droits de l’homme (CIRH) et le Coordination des Associations et des Particuliers pour la Liberté de Conscience (CAP-LC) mènent activement des activités de sensibilisation et de défense des droits de la communauté musulmane Ahmadiyya.

Le rôle de Tehrik-e-Labaik dans la persécution des Ahmadis Lors d’un incident documenté par l’IHRC, un étudiant de 16-17 ans nommé Syed Ali Raza, associé à une médersa Ahl-e-Sunnat (école islamique) locale, a été identifié comme étant l’auteur présumé du meurtre de deux musulmans ahmadiyya, Ghulam Sarwar et Rahat Ahmad Bajwah. Le rapport impliquait également Sajid Lateef, organisateur en chef de la Madrasa, comme étant une figure impliquée dans le ciblage des Ahmadis. Cet incident souligne à quel point des groupes extrémistes comme le TLP ciblent et oppriment de plus en plus les membres de la communauté Ahmadiyya, obligeant nombre d’entre eux à chercher refuge dans d’autres pays.

Le TLP a joué un rôle important dans la propagation des sentiments anti-ahmadis et dans la perpétration de violences au Pakistan. Le groupe a usé de son influence pour pousser le gouvernement à prendre des mesures contre les musulmans Ahmadiyya, en recourant souvent à des protestations et à des menaces. Cela a créé un climat de peur et d’intimidation au sein de la communauté musulmane Ahmadiyya, ce qui a conduit nombre d’entre eux à vivre isolés ou à quitter complètement le pays.

Des organisations comme l’IHRC et le CAP-LC ont condamné la persécution des musulmans Ahmadiyya au Pakistan. Ils exhortent la communauté internationale à faire pression sur le gouvernement pour qu’il protège les droits du peuple musulman ahmadiyya et traduise en justice les responsables de ces actes. Ces organisations appellent les autorités à mettre un terme aux activités du TLP et à aligner leurs lois sur les normes internationales telles que définies dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP).

Les luttes auxquelles est confrontée la communauté musulmane Ahmadiyya au Pakistan ont attiré l’attention du monde entier, des groupes de défense des droits de l’homme et des chefs religieux de divers pays appelant à l’action. CAP-LC et IHRC ont travaillé activement à la sensibilisation aux défis rencontrés par les musulmans Ahmadiyya à travers des campagnes, des conférences et des initiatives de plaidoyer.

Lors d’une conférence organisée par le CAP-LC et l’IHRC, les chefs religieux ont délibéré sur la protection de la liberté de religion et de conviction pour tous les individus. Les participants à la conférence ont mis l’accent sur la sauvegarde des droits des minorités et sur la nécessité de tenir les gouvernements responsables de leurs actes.

L’incapacité du Pakistan à protéger les musulmans Ahmadiyya et à assumer ses responsabilités internationales reste un problème urgent malgré les tentatives visant à y remédier. L’incapacité du gouvernement à protéger la communauté musulmane Ahmadiyya et son rôle dans les mauvais traitements envers les groupes minoritaires entachent sa réputation et vont à l’encontre de ses engagements. Il est impératif que le monde ne reste pas silencieux face à ces violations de la dignité et du caractère sacré de la vie.

La Déclaration universelle des droits de l’homme, article 18, affirme que « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit inclut la liberté de changer de religion ou de conviction, et la liberté, seul ou en communauté avec d’autres et en public ou en privé, de manifester sa religion ou sa conviction par l’enseignement, la pratique, le culte et l’observance. Malheureusement, au Pakistan, les membres de la communauté musulmane Ahmadiyya sont privés de ce droit, ce qui conduit nombre d’entre eux à chercher refuge dans d’autres pays pour pratiquer librement leur foi et assurer leur sécurité.

Divers organismes internationaux, comme le Les Nations Unies et des organisations mondiales de défense des droits de l’homme, ont constamment sonné l’alarme concernant les mauvais traitements infligés aux musulmans Ahmadiyya au Pakistan. Récemment, le 13 juillet 2021, des experts des droits de l’homme de l’ONU ont exprimé leurs inquiétudes concernant les violations persistantes des droits de l’homme dont sont victimes les musulmans Ahmadiyya dans le monde entier. Ils ont exhorté la communauté internationale à intensifier ses efforts pour mettre fin aux persécutions auxquelles sont confrontés les Ahmadis.

L’Association du Barreau de la Haute Cour de Lahore publie une directive qui mérite attention. Au milieu de la crise, l’Association du Barreau de la Haute Cour de Lahore a pris une mesure inquiétante en ordonnant aux policiers d’engager des poursuites judiciaires contre les musulmans ahmadis qui se rassemblent, observent et prient pendant les festivités musulmanes de l’Aïd. Faisant référence aux lois qui désignent les Ahmadis comme « non-musulmans » et utilisant un langage incendiaire, l’association d’avocats s’est alignée sur des points de vue similaires à ceux des mollahs et des religieux radicaux qui ont récemment incité à la violence.

Cette directive du Barreau est considérée comme une nouvelle tentative visant à justifier la persécution des Ahmadis et à leur refuser le droit de pratiquer leurs croyances. Le Dr Aaron Rhodes, président du Forum pour la liberté religieuse en Europe, a condamné cette action comme étant « choquante » et a appelé les barreaux du monde entier à encourager leurs homologues à lutter contre l’intolérance religieuse et la violence.

La situation tendue à l’approche de l’Aïd-ul-Adha La situation devient plus délicate alors que le Pakistan se prépare à célébrer le festival de l’Aïd-ul-Adha à la mi-juin 2024, une occasion pour les musulmans. Alors que les Ahmadis vivent dans la peur et risquent de subir des répercussions sur leurs pratiques religieuses, il est impératif que la communauté mondiale agisse rapidement pour sauvegarder leur sécurité et leur droit à l’expression.

Les défenseurs des droits de l’homme se sont montrés préoccupés par la détérioration de la situation au Pakistan. Ils craignent que les directives juridiques ciblant les Ahmadis parce qu’ils pratiquent leurs croyances ne conduisent à la violence et à l’instabilité dans le pays, aggravant ainsi l’exode des Ahmadis cherchant refuge dans d’autres pays.

CAP-LC et IHRC jouent un rôle dans le soutien des droits de la communauté musulmane Ahmadiyya au Pakistan. Ils exhortent la communauté internationale à faire pression sur le gouvernement pour qu’il assure la protection de tous les citoyens, quelle que soit leur religion, et qu’il crée un environnement dans lequel les Ahmadis peuvent vivre et pratiquer leur religion sans craindre d’être persécutés ni devoir fuir leur pays.

Ces organisations soulignent qu’il ne s’agit pas seulement de défendre les droits des musulmans Ahmadiyya, mais également de faire respecter les droits de l’homme et les normes juridiques. Garder le silence face aux violations de la dignité humaine et de la valeur de la vie est inacceptable.

CAP-LC et IHRC ont déployé des efforts inlassables pour sensibiliser et défendre la communauté musulmane Ahmadiyya. Ils ont utilisé des méthodes, notamment des campagnes, des conférences et des initiatives de plaidoyer, pour inciter le gouvernement à assumer ses responsabilités et à sauvegarder les droits de ses citoyens.

La lutte en cours pour la liberté à l’échelle mondiale est mise en évidence par les circonstances difficiles au Pakistan. Le sort de la communauté musulmane Ahmadiyya rappelle la quête des droits humains universels et de la liberté religieuse qui transcende les frontières locales.

Avec le festival de l’Aïd-ul-Adha à l’horizon, l’incertitude plane sur l’avenir de la communauté Ahmadiyya au Pakistan. Les menaces injustes, la violence et l’oppression juridique qu’ils subissent contredisent totalement leurs droits en tant qu’êtres humains. Il est impératif que la communauté internationale ne néglige pas ces violations et s’unisse pour garantir que les Ahmadis du Pakistan puissent pratiquer leur foi sans crainte ni intimidation, et sans être contraints de quitter leur pays pour chercher sécurité et liberté religieuse ailleurs.

La persécution à laquelle sont confrontés les musulmans Ahmadiyya au Pakistan constitue une violation de la liberté et de la dignité humaine. Des mesures immédiates doivent être prises par les entités internationales pour faire pression sur le gouvernement afin qu’il protège le bien-être de la communauté Ahmadiyya et qu’il demande des comptes aux auteurs de violences et de discrimination. Les efforts de plaidoyer entrepris par des organisations comme CAP-LC et IHRC sont essentiels dans la défense de la cause de la liberté des musulmans Ahmadiyya.

Alors que les yeux du monde entier restent fixés sur les développements qui se déroulent au Pakistan, cela souligne que la quête de la liberté religieuse transcende les frontières – une lutte commune qui exige de l’attention.

Il est crucial que la communauté mondiale se rassemble et dénonce fermement toute forme de persécution ou de discrimination liée à la foi. Nous devons collaborer pour garantir que chacun, quelles que soient ses croyances, puisse mener une vie de liberté et de sécurité dans son propre pays. En défendant les droits et les normes juridiques, nous pouvons nous efforcer de créer un monde où la liberté religieuse est accessible à tous et où personne n’est obligé de fuir son pays pour pratiquer sa foi librement et en toute sécurité.

Publié à l’origine dans The European Times.

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