Mai 2024 Par Thierry Valle CAP Liberté de Conscience
Au cœur de cette région, une nouvelle vague de troubles a émergé, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les habitants dans leur lutte pour leurs droits. Les rues sont devenues un champ de bataille alors que les membres du Comité d’action conjoint s’affrontent avec les autorités, notamment les forces de police et les commandos, dressant un tableau de la situation.
La récente recrudescence des troubles a été déclenchée par la répression gouvernementale contre les dirigeants pendant la nuit. En réponse, les autorités du Cachemire administré par le Pakistan ont appliqué l’article 144 pour restreindre les rassemblements et annoncé la fermeture de toutes les institutions les 10 et 11 mai. Malgré ces mesures, la détermination du peuple à défendre ses droits reste inébranlable.
Les tensions se sont considérablement intensifiées à Dadyal lorsque des manifestants, faisant écho à la passion des partisans du Pakistan Tehreek e Insaf (PTI), ont arrêté un commissaire adjoint et l’ont agressé. Cet acte de résistance l’est. Souligne la frustration profonde des individus et leur volonté de prendre des mesures pour répondre à leurs griefs.
La réponse du gouvernement a été sévère, la police ayant recours à des tactiques telles que les charges à coups de matraque et les gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.
Les événements récents ont eu des répercussions et de nombreux manifestants ont été blessés. Tragiquement, un étudiant a perdu la vie après avoir été exposé à des gaz, soulignant le coût de ce conflit.
En réponse à ces incidents, le JAAC a déclaré une fermeture qui devrait commencer demain, augmentant encore les tensions dans la région. La situation à Muzaffarabad, la capitale du PoK, reste précaire. La grève imminente devrait intensifier la confrontation entre les manifestants et les autorités.
Les troubles se sont désormais étendus à certaines parties du PoK, avec des manifestations éclatant à Samahni, Sehansa, Mirpur, Rawalakot, Khuiratta, Tattapani et Hattian Bala. Tandis que les manifestations à Kotli, Bagh et Muzaffarabad n’ont pas retenu l’attention des médias. Soulever des inquiétudes concernant la censure et la répression par ceux qui sont au pouvoir.
Les habitants de PoK sont aux prises avec des problèmes tels que les factures d’électricité, le manque de subventions pour le blé et la pénurie de produits de première nécessité comme la farine. Ils s’inquiètent également de leurs droits en matière de ressources et de contrôle gouvernemental sur les projets, comme l’empiétement sur les terres de l’armée pakistanaise.
Ces protestations en cours découlent de ces griefs alors que les gens réclament une répartition plus équitable des ressources et une protection de leurs droits. Malgré les intimidations des autorités, les habitants de PoK persistent à exprimer leur désaccord.
La Journée des droits du peuple a été joyeusement célébrée le 5 février 2024, suivie du Youm e Majammat le 5 mars pour exprimer son mécontentement face aux retards dans la satisfaction des exigences du JAAC. La marche, surnommée « Longue marche pour les droits du peuple » par le JAAC, est prévue pour le 11 mai 2024. Pour garantir son efficacité, tous les membres du JAAC sont engagés dans des campagnes dans leurs régions. Cependant, en réponse, le gouvernement de l’État a demandé que les troupes des forces armées centrales et de la police du Pendjab soient déployées dans le but de susciter des tensions dans tout le PoK.
À l’occasion de la Journée internationale du travail, l’aile des femmes du Parti national du peuple du Jammu-et-Cachemire (JKPNP) a organisé un rassemblement de protestation à Bagh et a encouragé les résidents locaux à les rejoindre à Muzaffarabad le 11 mai. Des rassemblements de protestation ont eu lieu le 6 mai à Rawalakot, Hazira et Bhimber. , régions de Kotli, Thorat, Poonch et Haveli. Un rassemblement aux flambeaux a également eu lieu ce jour-là pour montrer l’opposition aux forces de sécurité qui tentaient d’empêcher la marche.
Les habitants de PoK se sont rassemblés près du barrage de Mangla. Ils ont promis leur engagement à assurer le succès de la marche. Leur détermination inébranlable reflète parfois la résilience et le courage du peuple cachemirien.
La situation au Cachemire administré par le Pakistan (PoK) rappelle les tensions dans la région, en particulier au Cachemire, où la quête de l’autodétermination et des droits humains fondamentaux se poursuit. La région est aux prises avec des défis laissant ses habitants sans droits ni libertés.
La répression de la dissidence et le recours à la force contre les manifestants violent les droits. Appel à une condamnation sans équivoque. Les habitants de PoK devraient pouvoir exprimer leurs préoccupations sans crainte de représailles tout en gardant espoir en un avenir.
La répression contre les dirigeants et la présence des forces de sécurité pour réprimer les manifestations sont des développements. Ces actions méprisent ouvertement les droits du peuple du Cachemire et cherchent à faire taire ses revendications. Il est impératif que la communauté mondiale ne prête pas attention au sort des habitants de PoK mais plutôt offre son soutien. Encourager les gouvernements à défendre les droits et à engager le dialogue est essentiel pour résoudre le conflit du Cachemire.
Le peuple de PoK a fait preuve d’un engagement inébranlable en faveur de la liberté et de l’autodétermination, faisant preuve de résilience et d’une quête universelle de justice et d’égalité. Il est crucial que la communauté internationale écoute leurs appels et prenne des mesures pour sauvegarder les aspirations des Cachemiriens. La situation au PoK est le reflet des tensions qui prévalent au Cachemire, où les efforts en faveur de l’autodétermination et des droits de l’homme perdurent.
Il est crucial que la communauté internationale observe de près les évolutions qui encouragent le Pakistan à respecter les droits des Cachemiriens tout en engageant des discussions en vue d’une solution durable. Le recours à la force et la répression de la dissidence contre les manifestants sont des violations des droits qui doivent être condamnées.
Le peuple du Cachemire occupé par le Pakistan (PoK) devrait pouvoir exprimer ses préoccupations sans crainte de représailles et ses aspirations à un avenir devraient être reconnues. La lutte pour l’autonomie gouvernementale et les libertés fondamentales reflète la quête de liberté et de justice de l’humanité. Il est important que les pays aident les habitants de PoK à protéger leurs visions de l’avenir contre l’étouffement par les stratégies employées par le gouvernement.
La communauté mondiale ne peut ignorer ces violations des droits humains. Il est temps de prendre des mesures et de demander des comptes aux responsables de leurs actes. Le monde doit se rallier aux habitants de PoK pour garantir que leurs voix soient entendues, que leurs droits soient protégés et que leurs rêves d’avenir se réalisent.
Publié à l’origine dans The European Times.