C’est apparemment le souhait de la Commission européenne, et de sa Commissaire à l’Energie, Kadri Simson. En juin 2023, la Commission avait annoncé vouloir subventionner la production d’hydrogène vert à l’étranger, le combustible d’avenir et qui s’invite depuis quelques années dans tous les débats autour de l’après-pétrole. Décarboner l’économie européenne est devenue une priorité et Bruxelles a fait de l’industrie verte un outil majeur de son indépendance énergétique future. Si l’Union ne parvient pas à suffisamment produire l’hydrogène vert à bas coût sur le sol européenne, elle cherche à s’appuyer sur des partenaires de choix en développant le projet H2Global et en finançant de multiples projets de par le monde.
Le fait que tous les projecteurs soit tourné déjà sur l’Azerbaïdjan qui accueille la Cop 29 en novembre prochain, a permis d’accélérer justement les projets de coopération dans ce domaine depuis plusieurs mois. Ainsi, la Commission européenne et l’Azerbaïdjan s’entretiennent régulièrement sur l’extension du fameux corridor gazier sud afin d’augmenter d’une part la production et l’exportation de gaz azéri vers l’Union, mais également d’autre part sur la manière de remplacer dans un futur proche le gaz par le fameux hydrogène vert. L’Azerbaïdjan pourrait rapidement devenir un important fournisseur régional d’hydrogène à faible teneur en carbone pour l’UE, et les revenus du pays provenant de cet approvisionnement pourraient potentiellement atteindre 230 à 500 millions de dollars par an.
L’hydrogène vert est un type d’hydrogène gazeux produit par le processus d’électrolyse, en utilisant des sources d’énergie renouvelables comme l’énergie éolienne ou solaire pour diviser les molécules d’eau en hydrogène et oxygène. Ce processus produit de l’hydrogène gazeux sans émettre de gaz à effet de serre ni de polluants, ce qui en fait une forme d’énergie propre et durable. Le 1er mars dernier, la commissaire européenne à l’Énergie, Kadri Simson, mettait en avant le partenariat bilatéral sur l’énergie et les discussions concernant l’extension du corridor gazier sud (CGS) pour la sécurité d’approvisionnement de l’UE, lors de sa dernière visite à Bakou. Cela se faisait dans le cadre de la 10e réunion ministérielle du Conseil consultatif du CGS et de la 2e réunion du Conseil consultatif sur l’énergie verte[1]. Deux entreprises européennes sont déjà partie prenante des projets en cours : « WindEurope » et « Hydrogen Europe ».
Le 1er mars dernier, WindEurope et l’Agence azerbaïdjanaise des énergies renouvelables ont signé un protocole d’accord (MoU) pour faire progresser le déploiement de l’énergie éolienne terrestre et offshore en Azerbaïdjan et dans la zone plus large de la mer Caspienne. L’énergie éolienne jouera un rôle essentiel dans la transition énergétique de l’Azerbaïdjan et de la région caspienne au sens large. Grâce à cette collaboration, les parties visent à exploiter le vaste potentiel éolien terrestre et offshore de la région, contribuant ainsi à l’objectif mondial de tripler la capacité renouvelable d’ici 2030.
L’Azerbaïdjan dispose d’un grand potentiel de développement de l’énergie éolienne, tant terrestre qu’offshore. Le gouvernement azerbaïdjanais souhaite ainsi que les énergies renouvelables représentent 30 % de sa capacité électrique totale installée d’ici 2030. Et il souhaite exporter une grande partie de son énergie éolienne vers l’Europe via un corridor d’énergie verte Caspienne-UE. Ils ont déjà signé un protocole d’accord avec la Géorgie, la Roumanie, la Bulgarie et la Hongrie pour un câble sous-marin sous la mer Noire.
Chaque nouvelle éolienne construite en Europe et dans le voisinage génère en moyenne 13 millions d’euros d’activité économique. Ainsi, la construction de davantage de parcs éoliens contribuera non seulement à rendre l’approvisionnement électrique azéri plus vert, mais laissera également derrière elle des avantages économiques importants. Et pour l’UE, ce sera une autre source stable d’électricité propre. C’est aussi un formidable moyen pour l’Europe de peser davantage dans la région du Caucase-sud. Mais chaque pays concerné devra mettre l’argent au portefeuille pour investir et devenir par la suite bénéficiaire du projet. Reste une inconnue : le sort de l’Arménie qui a montré son intérêt pour profiter du projet mais qui n’a pas les moyens de le financer.
[1] https://energy.ec.europa.eu/news/joint-statement-10th-ministerial-meeting-southern-gas-corridor-advisory-council-and-2nd-ministerial-2024-03-01_en
C’est apparemment le souhait de la Commission européenne, et de sa Commissaire à l’Energie, Kadri Simson. En juin 2023, la Commission avait annoncé vouloir subventionner la production d’hydrogène vert à l’étranger, le combustible d’avenir et qui s’invite depuis quelques années dans tous les débats autour de l’après-pétrole. Décarboner l’économie européenne est devenue une priorité et Bruxelles a fait de l’industrie verte un outil majeur de son indépendance énergétique future. Si l’Union ne parvient pas à suffisamment produire l’hydrogène vert à bas coût sur le sol européenne, elle cherche à s’appuyer sur des partenaires de choix en développant le projet H2Global et en finançant de multiples projets de par le monde.
C’est apparemment le souhait de la Commission européenne, et de sa Commissaire à l’Energie, Kadri Simson. En juin 2023, la Commission avait annoncé vouloir subventionner la production d’hydrogène vert à l’étranger, le combustible d’avenir et qui s’invite depuis quelques années dans tous les débats autour de l’après-pétrole. Décarboner l’économie européenne est devenue une priorité et Bruxelles a fait de l’industrie verte un outil majeur de son indépendance énergétique future. Si l’Union ne parvient pas à suffisamment produire l’hydrogène vert à bas coût sur le sol européenne, elle cherche à s’appuyer sur des partenaires de choix en développant le projet H2Global et en finançant de multiples projets de par le monde.
Le fait que tous les projecteurs soit tourné déjà sur l’Azerbaïdjan qui accueille la Cop 29 en novembre prochain, a permis d’accélérer justement les projets de coopération dans ce domaine depuis plusieurs mois. Ainsi, la Commission européenne et l’Azerbaïdjan s’entretiennent régulièrement sur l’extension du fameux corridor gazier sud afin d’augmenter d’une part la production et l’exportation de gaz azéri vers l’Union, mais également d’autre part sur la manière de remplacer dans un futur proche le gaz par le fameux hydrogène vert. L’Azerbaïdjan pourrait rapidement devenir un important fournisseur régional d’hydrogène à faible teneur en carbone pour l’UE, et les revenus du pays provenant de cet approvisionnement pourraient potentiellement atteindre 230 à 500 millions de dollars par an.
L’hydrogène vert est un type d’hydrogène gazeux produit par le processus d’électrolyse, en utilisant des sources d’énergie renouvelables comme l’énergie éolienne ou solaire pour diviser les molécules d’eau en hydrogène et oxygène. Ce processus produit de l’hydrogène gazeux sans émettre de gaz à effet de serre ni de polluants, ce qui en fait une forme d’énergie propre et durable. Le 1er mars dernier, la commissaire européenne à l’Énergie, Kadri Simson, mettait en avant le partenariat bilatéral sur l’énergie et les discussions concernant l’extension du corridor gazier sud (CGS) pour la sécurité d’approvisionnement de l’UE, lors de sa dernière visite à Bakou. Cela se faisait dans le cadre de la 10e réunion ministérielle du Conseil consultatif du CGS et de la 2e réunion du Conseil consultatif sur l’énergie verte[1]. Deux entreprises européennes sont déjà partie prenante des projets en cours : « WindEurope » et « Hydrogen Europe ».
Le 1er mars dernier, WindEurope et l’Agence azerbaïdjanaise des énergies renouvelables ont signé un protocole d’accord (MoU) pour faire progresser le déploiement de l’énergie éolienne terrestre et offshore en Azerbaïdjan et dans la zone plus large de la mer Caspienne. L’énergie éolienne jouera un rôle essentiel dans la transition énergétique de l’Azerbaïdjan et de la région caspienne au sens large. Grâce à cette collaboration, les parties visent à exploiter le vaste potentiel éolien terrestre et offshore de la région, contribuant ainsi à l’objectif mondial de tripler la capacité renouvelable d’ici 2030.
L’Azerbaïdjan dispose d’un grand potentiel de développement de l’énergie éolienne, tant terrestre qu’offshore. Le gouvernement azerbaïdjanais souhaite ainsi que les énergies renouvelables représentent 30 % de sa capacité électrique totale installée d’ici 2030. Et il souhaite exporter une grande partie de son énergie éolienne vers l’Europe via un corridor d’énergie verte Caspienne-UE. Ils ont déjà signé un protocole d’accord avec la Géorgie, la Roumanie, la Bulgarie et la Hongrie pour un câble sous-marin sous la mer Noire.
Chaque nouvelle éolienne construite en Europe et dans le voisinage génère en moyenne 13 millions d’euros d’activité économique. Ainsi, la construction de davantage de parcs éoliens contribuera non seulement à rendre l’approvisionnement électrique azéri plus vert, mais laissera également derrière elle des avantages économiques importants. Et pour l’UE, ce sera une autre source stable d’électricité propre. C’est aussi un formidable moyen pour l’Europe de peser davantage dans la région du Caucase-sud. Mais chaque pays concerné devra mettre l’argent au portefeuille pour investir et devenir par la suite bénéficiaire du projet. Reste une inconnue : le sort de l’Arménie qui a montré son intérêt pour profiter du projet mais qui n’a pas les moyens de le financer.
[1] https://energy.ec.europa.eu/news/joint-statement-10th-ministerial-meeting-southern-gas-corridor-advisory-council-and-2nd-ministerial-2024-03-01_en