La police espagnole a prévenu qu’elle appliquerait désormais strictement ces sanctions, et on s’attend à ce qu’il en soit de même en France.
Si vous révélez l’emplacement d’un poste de police ou d’un barrage routier à d’autres conducteurs, vous pouvez être condamné à une amende pouvant aller jusqu’à… 30 000 euros. Cela semble absurde, mais une sanction de proportions similaires est un fait dans plusieurs européen Plusieurs pays, dont la France, et la police espagnole ont confirmé la semaine dernière leur intention de l’appliquer strictement.
Dans certains pays, comme la Bulgarie, le code de la route n’interdit pas expressément d’avertir les autres conducteurs des postes de police de la circulation ou des radars cachés. Mais la pratique de l’initiation amicale dans de tels cas ne semble plus aussi populaire que par le passé. De plus en plus de conducteurs utilisent la fonction d’avertissement des applications de navigation comme Waze.
En Espagne, en Allemagne et en France, l’éclairage est cependant strictement interdit. Le code de la route espagnol le punit d’une amende comprise en principe entre 100 et 200 euros. Et si un conducteur révèle l’emplacement d’un poste de police sur les réseaux sociaux ou autrement, cela s’expose à une amende comprise entre 601 et 30 000 euros en vertu de la loi sur l’ordre intérieur du pays. La police espagnole a précisé que les sanctions seraient appliquées de manière stricte à l’avenir.
Leur montant dépend de la situation : un simple avertissement concernant la présence de policiers sur la route entraînera une amende relativement faible. Le montant maximum s’applique lorsqu’un contrôle d’alcool et de drogues de la police ou une opération spéciale de perquisition policière est révélée. Si, dans de tels cas, le conducteur télécharge également une photo au commissariat de police, cela peut entraîner la privation de permis pour une période pouvant aller jusqu’à 2 ans.
Publié à l’origine dans The European Times.