« Nous partageons les préoccupations exprimées mardi par la présidence de l’Assemblée des États parties de la CPI selon lesquelles ces actions sont inacceptables, et nous appelons à leur retrait rapide. » dit La porte-parole Ravina Shamdasani, s’exprimant à Genève.
Le mois dernier, la Russie a émis des mandats d’arrêt contre le président, son adjoint et l’un des juges de la CPI, qui enquête et juge les personnes accusées des crimes les plus graves, à savoir le génocide, les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et le crime d’agression.
Réponse aux mandats d’arrêt de la CPI
Cette évolution fait suite à l’émission par la Cour de mandats d’arrêt en mars contre le président russe Vladimir Poutine et sa commissaire aux droits de l’enfant, Maria Lvova-Belova, pour expulsion et transfert illégaux présumés d’enfants ukrainiens vers la Russie.
Quelques jours plus tard, la Russie a ouvert des poursuites contre le procureur de la CPI, Karim Khan, et trois juges de la Cour, selon les médias.
Lutte contre l’impunité
La CPI a été créée en juillet 2002 en vertu d’un traité connu sous le nom de Statut de Rome et est basée à La Haye, aux Pays-Bas.
La Cour est « une pierre angulaire de l’État de droit et complète le travail des tribunaux nationaux dans la lutte contre l’impunité », a déclaré Mme Shamdasani.
« Il est donc crucial que lui et ses responsables puissent remplir leurs fonctions vitales en vertu du Statut de Rome, sans être gênés par des pressions, des ingérences ou des intimidations – de quelque part que ce soit », a-t-elle ajouté.
Publié à l’origine dans The European Times.