La cinquième session de la Conférence internationale sur la gestion des produits chimiques (ICCM-5), organisée par le programme des Nations Unies pour l’environnement PNUE et organisé par l’Allemagne, débutera lundi à Bonn.
« L’ICCM-5 devrait être un moment décisif pour la coopération internationale dans le domaine des produits chimiques et des déchets », indique un communiqué publié par le groupe de plus de 30 experts.
Une chance « une fois par génération »
« Il s’agit d’une opportunité unique dans une génération d’obtenir des résultats solides pour faire face à la marée toxique mondiale. »
Ils ont exhorté les participants à la conférence à se laisser guider par les principes des droits de l’homme, conformément à un « cadre politique mondial post-2020 sur la gestion rationnelle des produits chimiques et des déchets ».
Selon les experts, « les menaces d’infertilité, de maladies mortelles, de handicaps neurologiques et autres résultant de l’exposition à des produits chimiques et à des déchets dangereux révèlent le déni généralisé et systématique des droits humains fondamentaux pour d’innombrables personnes et groupes en situation vulnérable ».
Les experts ont ensuite énuméré les personnes les plus exposées à ces environnements toxiques, notamment les travailleurs, les femmes et les enfants, les pauvres et les peuples autochtones.
La «toxification» doit cesser
« L’humanité ne peut pas se permettre d’aggraver davantage la toxicité de la planète », ajoutent les experts.
« Pour que l’ICCM-5 puisse apporter l’ambition et la force nécessaires pour surmonter l’urgence toxique mondiale à laquelle l’humanité est confrontée, elle doit adopter explicitement une approche fondée sur les droits de l’homme », a averti le groupe d’experts de l’ONU.
Les rapporteurs spéciaux et autres experts de l’ONU ne font pas partie du personnel de l’ONU et sont indépendants de tout gouvernement ou organisation. Ils servent à titre individuel et ne reçoivent aucun salaire pour leur travail.