Hyundai perd également espoir et envisage de vendre son usine de Saint-Pétersbourg, selon les médias moscovites
« Le marché russe pourrait devenir plus volatil et même stagner. Nous risquons de ne plus pouvoir livrer de nouveaux véhicules», a prévenu le groupe, cité par l’agence de presse russe Tass.
Les marques coréennes Kia et Hyundai s’apprêtent également à quitter le marché russe, où elles constituaient la seule alternative aux importations chinoises ces derniers mois. Kia a déjà transféré la majeure partie de son bureau russe au Kazakhstan et a confirmé son intention de commencer à y assembler des voitures dans le cadre d’une coentreprise avec la société locale Allur Auto.
Dans les médias russes, on entend dire que cette entreprise visera principalement à exporter vers la Russie – peut-être « par une deuxième voie », afin de ne pas violer directement les sanctions.
Kia et Hyundai étaient respectivement les numéros 2 et 3 sur le marché russe avant la guerre en Ukraine, juste derrière AvtoVAZ en termes de ventes. En 2021, les deux sociétés coréennes ont vendu respectivement 205 000 et 197 000 véhicules.
Après le début de la guerre, les Coréens ont attendu, espérant sauver leurs affaires russes. Mais aujourd’hui, cet espoir semble avoir disparu, car Hyundai envisage également de vendre son usine russe de Saint-Pétersbourg, affirme Gazeta.ru. Il y a aussi des spéculations sur le prix – environ 500 millions de dollars, ce qui, selon les experts, représente pratiquement la moitié de la valeur réelle de l’entreprise.