Par Lisa Zengarini
Alors que le monde observait la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale le 21 mars, le Saint-Siège a réitéré sa ferme condamnation de toute forme de racisme qui, selon lui, devrait être combattue en promouvant une culture de solidarité et une authentique fraternité humaine.
S’adressant à l’Assemblée générale des Nations Unies mardi, l’archevêque Gabriele Caccia, observateur du Vatican, a déclaré que le racisme est fondé sur la « croyance déformée » qu’une personne est supérieure à une autre, ce qui contraste fortement avec le principe fondamental selon lequel « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité ». et droits ».
Une crise des relations humaines
Le nonce a déploré que « malgré l’engagement de la communauté internationale à l’éradiquer », le racisme continue de réapparaître comme un « virus » en mutation, entraînant ce que le pape François a appelé « une crise des relations humaines ».
« Des cas de racisme », a-t-il dit, « continuent d’affliger nos sociétés », soit explicitement en tant que discrimination raciale manifeste, qui est « souvent identifiée et condamnée », soit à un niveau plus profond dans la société en tant que préjugés raciaux, qui, bien que moins évidents, existent toujours. .
Lutter contre les préjugés raciaux en promouvant la culture de la rencontre
« La crise des relations humaines résultant des préjugés raciaux », a souligné Mgr Caccia, « peut être efficacement contrée par la promotion d’une culture de rencontre, de solidarité et d’authentique fraternité humaine » qui « ne signifie pas simplement vivre ensemble et se tolérer les uns les autres ”. Cela signifie plutôt que nous rencontrons les autres, « cherchant des points de contact, construisant des ponts, planifiant un projet qui inclut tout le monde », comme le demande le pape François dans sa lettre encyclique Fratelli Tutti. « La construction d’une telle culture est un processus qui découle de la reconnaissance de la perspective unique et de la contribution inestimable que chaque personne apporte à la société, a ajouté l’Observateur du Vatican.
Le racisme ciblant les migrants et les réfugiés
Mgr Caccia a conclu ses remarques en exprimant la préoccupation du Saint-Siège face au racisme et aux préjugés raciaux ciblant les migrants et les réfugiés. À cet égard, le Nonce au Vatican a souligné la nécessité de changer « des attitudes de défense et de peur » vers des attitudes basées sur une culture de la rencontre, « la seule culture capable de construire un monde meilleur, plus juste et fraternel ».
La Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale
La Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale a été instituée par les Nations Unies en 1966 et est célébrée chaque année le jour où la police de Sharpeville, en Afrique du Sud, a ouvert le feu et tué 69 personnes lors d’une manifestation pacifique contre les « lois sur les laissez-passer » de l’apartheid en 1960. .
Conseil œcuménique des Églises organise une semaine spéciale de prière
La célébration est également commémorée par le Conseil œcuménique des Églises (COE) avec une semaine spéciale de prière fDu 19 au 25 mars, Journée internationale des Nations Unies en mémoire des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves.
Le COE fournit du matériel pour chaque jour qui comprend des chants, des Écritures, des réflexions et plus encore. Collectivement, le matériel montre comment un monde juste et inclusif n’est possible que lorsque tous sont capables de vivre dans la dignité et la justice. De nombreuses nations et peuples – de l’Inde à la Guyane et d’autres pays – sont mis en évidence dans les réflexions, qui conviennent aussi bien aux individus qu’aux groupes. Les prières sont une invitation à rester solidaires dans la prière à travers les régions et à condamner toutes les manifestations d’injustice raciale.