En 1531, le roi Henri VIII a commencé à séparer l’Église d’Angleterre du Saint-Siège à Rome. Il a pris le titre de « chef suprême de l’Église d’Angleterre », qui a ensuite été modifié par le Parlement britannique, avec l’Acte de suprématie de 1558, en gouverneur suprême afin qu’il ne puisse pas être interprété comme un titre de divinité.
Aujourd’hui, le poste est en grande partie titulaire, mais le gouverneur suprême nomme toujours les archevêques, les évêques et les doyens des cathédrales sur l’avis du Premier ministre, y compris l’archevêque de Cantorbéry. Les archevêque de Canterbury est le chef spirituel de l’Église et est l’un des rares postes de l’Église d’Angleterre à avoir droit à un siège à la Chambre des lords. Le rôle du Gouverneur Suprême dans l’Église est limité mais les effets sont considérables.
En devenant monarque britannique et gouverneur suprême, trois serments sont prêtés. Le roi Charles a prêté le serment écossais : « Moi, Charles III, par la grâce de Dieu du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, et de Mes autres Royaumes et Territoires, Roi, Défenseur de la Foi, promets fidèlement et jure que je maintiendrai et préserverai inviolablement l’établissement de la vraie religion protestante tel qu’établi par les lois de l’Écosse dans la poursuite de la revendication de droit et en particulier une loi intitulée « Acte pour la sécurisation de la religion protestante et du gouvernement de l’église presbytérienne » et par le Actes passés dans les deux royaumes pour l’union des deux royaumes, ainsi que le gouvernement, le culte, la discipline, Droits et Privilèges de l’Église d’Écosse: alors aidez-moi Dieu.
Le roi Charles prêtera un deuxième serment d’être un protestant fidèle. Et lors de son couronnement, il jurera de défendre les droits et privilèges de l’Église d’Angleterre.