Lors de la rédaction, les données 2020 n’étaient pas encore disponibles pour l’ensemble des pays avec lesquels nous comparons. Toutefois, il va de soi que chez eux, il y a également eu pression à la hausse des dépenses de protection sociale. Beaucoup, pour ne pas dire tous les pays ont pris des mesures similaires afin d’alléger les conséquences de la crise aussi bien dans le domaine de la santé que de celui de l’emploi.
En 2019, les cotisations sociales constituaient la source principale de financement de la protection sociale dans l’EU (57,42% des recettes totales pour l’EU27). En Belgique, les recettes provenant de financement par les employeurs sont au-dessus de la moyenne européenne : 38,18% pour la Belgique contre 35,62% pour l’EU27. En ce qui concerne les contributions des personnes protégées, les chiffres belges sont en dessous de la moyenne européenne (19,76% pour la Belgique contre 21,80% pour l’EU27). En 2019, en Belgique les contributions publiques dépassent la moyenne européenne (39,92% pour la Belgique contre 39,22% des recettes totales de protection sociale dans l’EU27).
Les dépenses pour les fonctions Vieillesse et Maladie continuent de représenter la plus grande partie des dépenses de protection sociale. Les dépenses liées à la Vieillesse sont particulièrement plus élevées en Italie, en France, en Finlande, en Suède et au Danemark (plus de 12% des dépenses totales). En Belgique, ces dépenses se situent juste (11,04%) au-dessus de la moyenne européenne de 10,81% du PIB en 2019. En matière de maladie, la proportion dans les dépenses totales est la plus élevée en Allemagne, aux Pays-Bas et en France. En Belgique, elles se retrouvent également juste en dessous de la moyenne européenne (7,46% vs 7,93%). Pour les fonctions Invalidité, Survie et Chômage par contre, la Belgique dépense un peu plus que la moyenne européenne en 2019.