Des chefs religieux et des représentants de cultures du monde entier ont rejoint le pape François lors de l’événement, discutant du thème et concluant par une prière pour la paix au Colisée.
Dans sa contribution au dialogue, Krieger a souligné que « les églises et les religions ont un grand rôle à jouer, par leur prière et leur plaidoyer, mais aussi par leur capacité à contribuer à la réconciliation et à la guérison des mémoires ».
Il réfléchit aux conséquences de la guerre en Ukrainele rôle de l’Union européenne, et comment la guerre a provoqué un changement de paradigme dans le projet européen, offrant une opportunité d’approfondir et d’élargir son implantation et de mieux répondre aux attentes d’une communauté mondiale.
Le président de la CEC a déclaré que la guerre défie non seulement l’avenir de L’Europe , elle « interpelle aussi le christianisme et les religions, les forçant à repenser et approfondir leur discours sur la paix et la réconciliation. Notre plaidoyer pour une paix durable doit être circonstanciel, sans perdre de vue son objectif.
« À l’époque où nous vivons, époque de violence armée, le plaidoyer pour une paix durable doit être la suspension des armes et l’exigence de vérité et de justice, qui sont les fondements d’une paix durable. Si la vérité pour la justice n’est pas réalisée, la réconciliation ou le pardon sont hors de portée.
« C’est pour cette raison que le travail et le plaidoyer de la Conférence des Églises européennes pour la vérité et la justice ont pris le pas pour atteindre l’objectif d’une paix durable », a ajouté Krieger.
Lire le texte intégral du discours du Rev. Christian Krieger (en français)