Après avoir joué les prolongations avec d’intenses heures de négociations, la COP27 s’est clôturée ce dimanche matin à Sharm-El-Sheikh.
La Ministre fédérale du climat Zakia Khattabi ne cache pas sa déception, en particulier sur le volet de l’atténuation : « La montagne a accouché d’une souris. L’accent sur l’atténuation reste essentiel. Des rapports récents indiquent que nous nous dirigeons vers une alerte mondiale de 2.5 degrés. C’est une catastrophe pour l’humanité, et en particulier pour les pays et les communautés les plus vulnérables. Je suis venue pour conclure un accord ambitieux concernant l’opérationalisation de l’accord de Paris et du Pacte climatique de Glasgow. On en est loin ! ».
Alors que cette décennie est décisive, le texte final est insuffisant pour s’assurer que les grands émetteurs augmentent et accélèrent leurs réductions d’émission. « Pour ce faire, il fallait que le Mitigation Work Program soit conçu comme un outil de suivi et de pilotage permettant une mise en œuvre effective et efficace de l’Accord de Paris et du Pacte de Glasgow, et pas un salon de discussion ».
« Si l’enjeu de la justice climatique a enfin légitimement trouvé sa place dans l’accord, je regrette que cela soit au détriment de l’atténuation. Pour moi les deux vont de pair, la solidarité c’est aussi mettre tout en œuvre en amont pour éviter les pertes et dommages. Nous marchons sur deux jambes, ici nous quittons la cop en boitant et on sait que si l’on n’y prend garde cela laisse des traces. »
« Le manque de confiance entre les parties était trop important et a pesé sur les négociations. Cet accord était le seul possible dans ce contexte. Un nouveau chapitre s’ouvre, les premières lignes doivent permettre de rétablir la confiance, préalable nécessaire à un futur accord plus ambitieux », conclut Zakia Khattabi.
La Ministre fédérale du climat Zakia Khattabi ne cache pas sa déception, en particulier sur le volet de l’atténuation : « La montagne a accouché d’une souris. L’accent sur l’atténuation reste essentiel. Des rapports récents indiquent que nous nous dirigeons vers une alerte mondiale de 2.5 degrés. C’est une catastrophe pour l’humanité, et en particulier pour les pays et les communautés les plus vulnérables. Je suis venue pour conclure un accord ambitieux concernant l’opérationalisation de l’accord de Paris et du Pacte climatique de Glasgow. On en est loin ! ».
Alors que cette décennie est décisive, le texte final est insuffisant pour s’assurer que les grands émetteurs augmentent et accélèrent leurs réductions d’émission. « Pour ce faire, il fallait que le Mitigation Work Program soit conçu comme un outil de suivi et de pilotage permettant une mise en œuvre effective et efficace de l’Accord de Paris et du Pacte de Glasgow, et pas un salon de discussion ».
« Si l’enjeu de la justice climatique a enfin légitimement trouvé sa place dans l’accord, je regrette que cela soit au détriment de l’atténuation. Pour moi les deux vont de pair, la solidarité c’est aussi mettre tout en œuvre en amont pour éviter les pertes et dommages. Nous marchons sur deux jambes, ici nous quittons la cop en boitant et on sait que si l’on n’y prend garde cela laisse des traces. »
« Le manque de confiance entre les parties était trop important et a pesé sur les négociations. Cet accord était le seul possible dans ce contexte. Un nouveau chapitre s’ouvre, les premières lignes doivent permettre de rétablir la confiance, préalable nécessaire à un futur accord plus ambitieux », conclut Zakia Khattabi.