Canfranc était également populaire parmi les réalisateurs de films. Des films ont souvent été tournés sur son territoire, comme des scènes du culte « Docteur Jivago ».
De par ses dimensions colossales – des quais de plus de 200 mètres de long, une magnifique façade et un emplacement insolite – dans les montagnes à 1200 mètres d’altitude, la station a valu le surnom de « Titanic des montagnes ».
Du point de vue de l’architecture, c’est un excellent exemple d’une combinaison de classicisme et d’art nouveau. Le marbre, le béton et le verre, typiques du classicisme, ont été utilisés comme matériaux principaux pour la construction.
Malheureusement, la gare a cessé de fonctionner en 1970 lorsque, à la suite d’un accident de train, le pont reliant la France et l’Espagne a été détruit. La pression financière de la société nationale des chemins de fer français a contraint le gouvernement français à abandonner la reconstruction du pont, entraînant la fermeture de la frontière franco-espagnole sur ce tronçon.
Après cela, le service « Mountain Titanic » est devenu non rentable pour le gouvernement espagnol et les travaux sur la station ont été arrêtés.
Il est intéressant de noter que dans l’un des tunnels adjacents à Canfranc, un laboratoire de recherche unique a été construit à 850 mètres de profondeur. Son emplacement a permis de protéger complètement le laboratoire des rayonnements cosmiques, ce qui a permis de mener librement des expériences scientifiques avec la matière noire.
Ainsi, bien que la gare n’ait pas fonctionné depuis 50 ans comme hub de transport, elle continue d’être utile au monde.
Actuellement, la zone principale de la gare est à l’abandon, mais la société de gestion continue de maintenir la façade dans un état décent. Les autorités espagnoles ont de grands projets pour transformer la gare en hôtel de luxe.
Il insufflerait une nouvelle vie au « Titanic des montagnes », qui conserve encore des vestiges de son ancienne gloire.
Dans son livre ‘El Canfranc, Historia de un tren de leyenda’ (traduit : ‘Le Canfranc, histoire d’un train de légende’), Alfonso Marco, historien et technicien de la sous-direction de l’innovation technologique du gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire espagnole Adif – lui-même issu d’une famille de cheminots de Canfranc – écrit que le coût du projet a été estimé à 3,2 millions de pesetas (l’équivalent approximatif de 20 000 €), plus plus de 1,2 million (7 200 €) pour construire des points d’accès, des quais et autres installations.