Par
le PDG et co-fondateur de NSO Group, Shalev Hulio, a parlé hier à la télévision et a repoussé, lors d’un entretien avec la chaîne israélienne N12, repris par le Times of Israel, les critiques selon lesquelles son programme de logiciel espion Pegasus a été utilisé à mauvais escient en Israël et dans le monde entier.
Shalev Hulio affirme que l’entreprise a déconnecté le logiciel espion Pegasus 7 fois suite à une mauvaise utilisation.
S’agissant de l’utilisation de son logiciel pour pirater le téléphone du président français Emmanuel Macron et d’autres politiciens, des affirmations qui ont conduit à une vague de communications inquiètes entre les responsables français et israéliens l’année dernière.
Monsieur Hulio a précisé que « Personne n’a piraté le président français ou les parlementaires français, c’est prouvé et vérifié. Cette question de Macron et des membres du parlement [de France] est incorrecte ».
Hulio a qualifié d’ »hypocrite » la critique de la vente de Pegasus par le groupe NSO à des pays non démocratiques, comparant la technologie de surveillance aux systèmes d’armes militaires.
«Il n’y a pas un seul pays auquel nous ayons vendu, pas un seul… auquel les États-Unis ne vendent pas, ou auquel Israël ne vende pas. Il est donc un peu hypocrite de dire que c’est bien de vendre des F-35, des chars et des drones, mais ce n’est pas bien de vendre un outil qui collecte des renseignements», a-t-il dit.
Hulio a ajouté: « C’est devenu une sorte de passe-temps national de blâmer tout ce qui se passe sur NSO. Une grande partie des rapports sont tout simplement faux, sont fondés sur des préjugés… Mais à la fin… nous connaissons la vérité.
« Il n’y a jamais plus de 200 cibles pour Pegasus à la fois. 200 cibles. C’est toute l’histoire« , a-t-il conclut.